109.
On rapporte de Jâbir ibn ‘Abdillah -
رضي اللّه تعال عنهما - que
le Prophète - صلى الله عليه و سلم
- avait dit :
« On m’a donné cinq faveurs qui m’ont été accordées à tous ceux
qui m’ont précédé : on m’a secourut d’une très grande détresse ;
on m’a fait de la terre une mosquée et un moyen de purification
; où que vous soyez à l’heure de la prière, priez ».
Et il a cité le reste du Hadîth.
Dans d’autre version, Muslim rapporta de Hudayfa :
« Et la terre nous est donnée comme moyen de purification si
nous ne trouvons pas de l’eau. »
Ahmad
rapporta de ‘Alî - رضي اللّه
تعال عنه - :
« Et on m’a donné le sol comme moyen de purification. »
110.
On rapporte de ‘Ammar ibn Yâsir -
رضي اللّه تعال عنه - qui dit
: « Le Prophète - صلى الله عليه و
سلم - m’avait envoyé en mission. Alors, je me suis trouvé
dans un état de grande souillure et je n’avais pas trouvé d’eau.
Alors, je me suis roulé sur le sol comme le font les bêtes.
Après, je suis venu le dire au Prophète -
صلى الله عليه و سلم - et il
m’a dit :
« Il te suffisait de procéder ainsi ».
Il posa les mains sur le sol une fois ensuite passa la main
gauche sur la main droite et ses paumes sur son visage ».
[Hadîth agrée, mais Muslim en a donné la version].
Dans la version de Al-Bukhârî, on ajouta : « Et il posa
ses paumes sur le sol, y souffla et les passa sur son visage et
ses mains ».
111.
On rapporte d’Ibn ‘Omar -
رضي اللّه تعال عنهما - que le Prophète -
صلى الله عليه و سلم - avait
dit :
« Le Tayamum consiste à poser les mains deux fois sur le
sol : la première fois pour le visage et la seconde pour les
mains jusqu’aux coudes »
.
[Hadîth rapporté par Dâraqutnî et qualifié de
suspendu par les éminentes autorités].
112.
On rapporte d’Abî Hurayra -
رضي اللّه تعال عنه - que le Prophète -
صلى الله عليه و سلم - avait
dit :
« Le sol constitue un moyen d’ablution pour le musulman croyant
même s’il ne trouve pas de l’eau pour dix ans, s’il trouve de
l’eau qu’il craigne Allah et qu’il la verse sur sa peau »
.
[Hadîth rapporté Al-Bazzâr et qualifié
d’authentique par Ibn Qattân. Mais Dâraqutnî a
corrigé la chaîne de transmission, At-Tirmidhî a rapporté
d’Abî Dharr une version similaire qu’il a qualifié
d’authentique ainsi qu’Al-Hâkim].
113.
On rapporte d’Abî Sa’îd Al-Khudrî -
رضي اللّه تعال عنه - qui dit
: « Deux hommes étaient en voyage. Lorsque l’heure de la prière
arriva, ils ne trouvèrent pas d’eau. Alors, ils firent le
Tayamum sur son sol propre et prièrent. Ensuite, ils
trouvèrent de l’eau pendant l’heure (autorisée pour la prière)
et l’un d’eux reprit la prière après avoir fait ses ablutions
tandis que l’autre ne reprit pas la prière. Puis ils vinrent le
dire au Prophète - صلى الله عليه و
سلم - qui dit à celui qui n’avait pas repris :
« Tu t’es conformé à la Sunna et ta prière est valide »
. Il dit à l’autre :
« Tu en seras récompensé deux fois » ».
.
[Hadîth rapporté par Abî Dâwud et An-Nisâ-î].
114.
On rapporte d’Ibn ‘Abbâs -
رضي اللّه تعال عنهما - qui dit à propos du verset { Si
vous êtes malades ou en voyage… } (4 :43) : « Si l’homme qui
s’est blessé pour la cause d’Allah se trouve en état de grande
souillure et qu’il craint de mourir, celui-la a le droit de
faire le Tayamum ».
[Hadîth rapporté par Dâraqutnî dans une chaîne
interrompue].
115.
On rapporte de ‘Alî - رضي
اللّه تعال عنه - qui dit : « L’un de mes poignets
s’étaient fracturés. Alors, j’ai demandé au Prophète -
صلى الله عليه و سلم - qui
m’a ordonné de passer la main sur le pansement ».
[Hadîth rapporté par Ibn Mâjah dans une très
faible chaîne de transmission].
116.
On rapporte de Jâbir - رضي
اللّه تعال عنه - que le Prophète -
صلى الله عليه و سلم - avait
dit à propos d’un homme qui s’était blessé à la tête, et qui
mourut après s’être à la tête, et qui mourut après s’être lavé :
« Il lui suffisait de faire le Tayamum, de bander la
blessure, de faire passer la main dessus et enfin de laver le
reste du corps. »
[Hadîth rapporté par Abî Dâwud dans une chaîne de
transmission qualifié de faible et dont les rapporteurs ne font
pas l’unanimité].
117.
On rapporte d’Ibn ‘Abbâs -
رضي اللّه تعال عنهما - qui dit : « Pour se conformer à la
Sunna, l’homme ne doit faire qu’une seule prière avec le
Tayamum ; il doit reprendre le Tayamum pour la
prière suivante ».
[Hadîth rapporté par Dâraqutnî dans une très
faible chaîne de transmission].
En Islam, les prescriptions du fiqh (le licite,
l'illicite, le recommandé, etc.) trouve sa base dans les textes (le
Coran et la Sunna). Dans Bulûgh al-Marâm, le grand traditionniste
Ibn Hajar expose les plus importants hadîth du fiqh, et ce en se
basant surtout sur les ouvrages de traditions suivants : Musnad
Ahmad, Sahîh Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abu Dawûd, Sunan
at-Tirmidhi, Sunan an-Nasâ'i, et Sunan Ibn Mâja. Le lecteur trouvera
près de 1600 Hadîth traitant des deux grandes parties du fiqh: le
rituel (la prière, le jeûne, le pèlerinage, etc.) et les relations
(les ventes, le mariage, les crimes et délits, etc.) Sans oublier
quelques sujets divers (la piété filiale, les invocations, etc.).